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"A chaque anniversaire j'ai levé mon verre à quand je t'aimais d'amour, je t'aimais mon amour"
26 février 2009

Petites histoires sans conséquences...

En se baladant au soleil de midi, on voit des choses étranges;
Loin du mystère de l'astre du soir, loin de la majesté des nuits
Elles reflètent ce que pour cacher l'on montre, l'on échange
Elles soulignent avec ironie une immense mesquinerie...

Cet homme au regard vide, voyant glisser sur le pavé 
Le pas éperdu d'une vieille femme grainée
Ne prend pas même la peine de se retourner,
Une main tendue serait trop demander.

Plus loin, sur un long quai de gare anonyme
Surgissent en bande des contrôleurs en goguette
Portant sournoisement leur blason, ils s'animent
Et dispensent sans vergogne leur sinistres étiquettes...

De l'autre côté de la rue, sur la grande place encombrée
Les passant trottent en foule, sans même remarquer
L'artiste, le saltimbanque, le mime, le peintre transcendé
Qui échoue malgré son talent à les faire rêver...

Une dernière brève, qu'il faut vous rapporter
Tient d'une vision absurde qui m'a été donnée
Illustrant des idées jusque là presque réfutée
Mais à défaut d'en rire mieux vaut s'en moquer...

Il s'agit d'un banc, un petit banc de fer forgé,accueillant, poétique,ouvragé,
Un banc tout simple, qui semblait s'offrir, douce promesse, au quidam fatigué...
Mais sur le petit banc, comme une cicatrice affreuse, trônait en lettres grisées
La fin du charme, le retour à la réalité: "défense de s'assoir, propriété privée..."

Mieux vaut, oui, mieux vaut s'en moquer...

private

NB : à mon prochain passage à Nice, je rapporte la vraie photo...    

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