8 mars 2009
Fatigue.
Cogne contre mes tempes, fait battre mon sang, rend embrouillé mes brouillards.
Oh, quelle violence, avec quelle violence elle attaque...
Insidieusement, comme un serpent, elle se glisse vers toi et te guette, elle te laisse baguenauder, et quand ta coupe est pleine mais que tes feuilles restent blanches, elle agit, rapide soudain, comme une furie.
je la sens, à ce moment, dans les profondeurs de mon crâne, mais pas question de la laisser gagner, je témoignerai d'abord.
Faut faire gaffe à elle, elle pardonne pas comme ça. Elle apprécie pas les nuits de trois heures, et l'éveil brutal. Ah çà, non, elle aime pas, elle te le fait sentir.
Vade retro, sale chose, j'ai des dolipranes et des vitamines...vade...oooh.
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