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"A chaque anniversaire j'ai levé mon verre à quand je t'aimais d'amour, je t'aimais mon amour"
7 novembre 2008

[Blank]

L'angoisse de la page blanche n'est pas d'actualité, ce soir.

Des pages, elle en a grattées durant les heures qui l'arrachaient à son rêve, blottie contre la parois de la machine inexorable, remplissant ce temps qui s'effiloche de ces mots que l'on murmure en soi, que l'on pense si fort et que l'on n'ose articuler, mais que l'on souhaiterait voir transparaître sur son visage.

Et bien non. Les miroirs de l'âme ne sont que chimères, que réconfort pour le coeur poltron. Mais le baume s'épuise...et l'action devient inévitable.

Sur ces pages de hiéroglyphes, écrit dans la fureur d'un amour dévoré par sa propre flamme, il y a tout et ce n'est rien, ce ne sont que mots, que soupirs, qu'attentes que la peur paralysent et rend éternelles.

Enchaînement de syllabes, biffures, tournures, banalités, sonorités inconnues, condamnées au silence des archives...jusqu'à ce fameux, ce tant attendu plongeon.

But now..."Darkness there, and never more"

TheRaven

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